Aline, thé où ? Chroniques en mouvement

Reboot now

2 min

Le week-end dernier je me suis offert une petite pause neuronale, soit quatre jours dans un gîte avec un beau programme sportif à la clef. Ce qu'on appelle un week-end choc dans le milieu. Du volume à basse intensité. Pour ce faire j'ai embarqué mon vélo dans un train puis j'ai rejoint mon cocon sur les hauteurs des Vosges. Pour ce petit week-end je suis seule. J'ai coupé les médias. Juste de petites vidéos dans les moments de pause. Pas de radio, pas de télé, pas d'internet, pas d'actualité. C'est la première fois que je me fais un week-end de ce genre et de retour dans mon quotidien je me rends compte du bien fou que cela m'a fait. Couper pour remettre les choses en place comme un ordinateur que l'on redémarre, les processus ont été éteint et certains ne redémarreront que via un acte volontaire. C'est à ce moment que l'on se rend compte qu'on n'a pas envie de tout réactiver, qu'on est bien mieux sans le superflu qu'on accumule. Il est parfois plus facile de tout éteindre afin de repartir sur une base seine et d'y ajouter petit à petit ce dont on a réellement besoin et envie que de faire du tri dans le brouillard. On prend alors le temps d'observer ce qui se passe en nous afin de ne pas tout rallumer machinalement.

Certains diront que j'ai remis l'église au centre du village :-D

Pour avoir fait cette année plusieurs week-end sportif en groupe en faire un seul permet également de se concentrer sur soi, sur son ressenti. Il est difficile de le faire en groupe où l'on est diverti par les autres, par ce qui se passe autour de soi, par se qui s'est passé avant et se qui se passera après.

Je ne peux donc que vous encourager à vous accorder ce petit moment pour vous :-D

Un épisode du podcast Dans la poire qui est dans le thème de l'écoute de soi.


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